vendredi 5 juillet 2013

Etape 14 ** : St-Rambert-d'Albon - Lyon 84km

Vendredi 28 juin


Pour aller de Saint-Rambert-d'Albon à Lyon, il y a 2 routes possibles : soit on remonte le Rhône tranquillement via Vienne, soit on corse un peu la chose et on passe par le massif du Pilat, dans le Massif Central. C'est cette 2e route que j'ai choisi.

Par une météo pluvieuse... à part un orage à Aix-les-Bains, je n'avais pas eu véritablement de conditions humides jusqu'alors... ça ne me manquait pas !

Il faut dire aussi que je manque de chance avec le Massif Central : c'est la 3e fois que je m'y rends dans l'idée de faire du vélo, c'est la 3e fois qu'il fait un temps à ne pas mettre une roue dehors... mais bon, là, la pluie était encore acceptable, et mon équipement imperméable ne m'avait pas encore véritablement servi... autant qu'il ne fût pas amené pour rien ! Mais s'il avait fallu grimper à plus de 800m, il est probable que j'aurais modifié l'itinéraire, ou attendu une journée.

Cette étape commença par la vallée du Rhône, jusqu'à Sorrières, village au très beau profil, qui fait rentrer dans l'Ardèche.

Sorrières

Puis, directement à la sortie du village, une difficile côte : la montée de Charnas. 3km à 8% de moyenne, pour atteindre un pittoresque village photogénique.

Charnas

S'en suivit plusieurs dizaines de kilomètres en moyenne montagne, par Maclas et Pélussin dans le département de la Loire. Autant de villages aux beaux profils, malgré une météo maussade.


 Paysage entre Charnas et Maclas

L'arrivée à Pélussin

En quittant Pélussin, avec le massif du Pilat dans le lointain



Une route faite tantôt de faux plats montants/descendants tantôt de vraies montées, jusqu'à la Croix-Régis dans le Rhône, juste à côté d'un col au nom étrange : le col du Bourrin...

Paysage à la Croix-Régis

Col bien-nommé?


S'en suivit une descente d'abord tranquille puis plongeante sur Givors, rendue dangereuse par la pluie, mais permettant un bel aperçu de cette ville connue d'abord pour être un grand carrefour routier, ferroviaire et fluvial, car c'est dans cette ville que se jette le Gier, rivière qui permet par sa vallée de relier Lyon à Saint-Etienne.

Givors



Lyon est distante de Givors de 25km seulement, mais le moins que l'on puisse dire c'est que la route entre les deux villes manque d'intérêt cyclotouristique !
Déjà, assez peu d'aménagements cyclables, mais une route départementale bruyante, coincée entre une autoroute et une voie ferrée, lorsque des raffineries ou autres gros sites industriels ne viennent pas ternir le paysage, ou altérer par des odeurs quelconques...

Entre Givors et Lyon

L'arrivée à Lyon, où des panneaux routiers pour cyclos ne seraient pas du luxe afin de ne pas se retrouver sur autoroute ou voies rapides, se fait par le port de Lyon. Et qui nous amène pile devant le stade Gerland, le grand stade de l'Olympique Lyonnais, situé au sud de la ville.


S'en suivit une traversée de Lyon jusqu'au centre sur des routes en travaux et dans les embouteillages.
Pour finir sur une montée de Fourvière jusqu'à la basilique. Pour me rendre compte qu'en 2 semaines dans cette même montée, j'avais gagné 3km/h (ou 40%) sur ma vitesse moyenne, de la cathédrale à la basilique !





J'aurai effectué ces 84km à une vitesse moyenne de 16,8km/h.

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