vendredi 5 juillet 2013

Etape 11 *** : Bardonecchia (IT) - Serre-Chevalier (FR) 42km

Mardi 25 juin

Après 6 heures de train depuis Bologne, via Piacenza et Torino, j'étais à nouveau au pied des Alpes, à Bardonecchia, village italien juste à la sortie du tunnel du Fréjus (reliant Lyon à Turin).

Arrivée à Bardonecchia

Par conséquent, avec 6 heures de train et donc une journée bien entamée, je ne pouvais pas faire une longue étape : c'est pour cela que j'ai opté pour une étape courte : un col me ramenant en France, puis un long faux plat descendant.Après une semaine de grand chaud dans la plaine du Pô, c'était un changement de décor radical: une fraicheur et à nouveau de la haute montagne. Toujours un grand soleil sublimant le paysage.

La grande difficulté de l'étape se résumait en fait à un départ à froid, après 5 jours de pause, et 6h de train, par le col de l'Echelle, qui à défaut d'être le pire col alpin, présentait des pentes irrégulières, avec une difficulté pour trouver son rythme de croisière.

Sortie de Bardonecchia



Sur le col de l'Echelle, 1770m... que dire?

C'est un col aux paysages magnifiques, sur une route très peu fréquentée. Tellement peu fréquentée qu'il ne sert à rien de rechercher une direction française depuis Bardonecchia : il faut suivre les indications vers les 2 hameaux italiens en amont de Bardonecchia, quand bien même la frontière se trouve non pas au col, mais à 4km, dans la montée... dit autrement : avoir une bonne carte routière fut d'une certaine utilité !
En réalité, si la frontière ne se trouve pas au col, c'est car un territoire perdu par l'Italie en 1946, mais toujours contesté, par la présence d'un petit barrage hydraulique construit par les italiens mais aujourd'hui situé à quelques décamètres de la frontière, côté français.

Arrivée en France:


Comme souvent dans les cols, le vent allait crescendo au fur et à mesure de la montée, avec tantôt un vent défavorable notamment les premiers kilomètres, tantôt un vent favorable un peu plus haut, en fonction des lacets. Un col très irrégulier, avec des pentes oscillant entre 2% à 7% dans sa première partie jusqu'au barrage, et une deuxième partie plus sportive et toujours irrégulière, de 6% à 12%, avant les 2 derniers kilomètres quasiment plats, pour ne pas dire descendants.

Paysages du col de l'Echelle, côté vallée italienne

Un lacet, vers 1400m

Paysage forestiers et lacets, avec le barrage hydraulique présent en contre-bas

Paysage magnifique

La route en lacets

Tunnel sur la route



La montée est sublime, puis, à un moment, vers le 10e kilomètre, on arrive en haut de la côte. Pas vraiment au col au sens géographique du terme, qui se situe 2km plus loin, mais à ce moment, 98% de la montée est effectuée. Durant ces deux derniers kilomètres, une route plate, dans un décor d'alpages époustouflant : des conifères peu denses laissant apparaître largement le paysage, dans cette vallée verte et cette route en ligne droite: on se croirait dans les Rocheuses, vraiment très beau !

A 1km du col

A 500m du col de l'Echelle



Puis, une fois arrivé au col de l'Echelle, c'était une descente très technique mais courte qui m'attendait, pour arriver vers le village de Névache.

Au col de l'Echelle

Vue sur la vallée de la Névache

Vers Névache


S'en suivit un long faux plat descendant dans la magnifique vallée de la Clarée, une vallée assez encaissée où se serrent une route et une rivière.

La vallée de la Clarée



Une vallée qui m'amenait directement à Briançon et à sa citadelle, la plus haute ville d'Europe.

Citadelle de Briançon

Ville de Briançon depuis la citadelle

Cathédrale de Briançon

Citadelle de Briançon, en quittant la ville




Briançon, pied véritable du col du Lautaret, qui m'amenait dans un léger faux plat montant de 6km, jusqu'à Serre-Chevalier, à la Salle-les-Alpes plus exactement. Une station de ski très prisée l'hiver, mais déserte en juin.

Au pied du col du Lautaret, sur une route très passante.

La Salle-les-Alpes

Vue de l'auberge, à Serre-Chevalier (Hautes-Alpes)


Dans un froid réel : le soir, il ne fit que 2°, le bonnet fut de sortie, et le chauffage de mise !

Au final, 42km, effectués à une moyenne de 15 km/h.

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