jeudi 4 juillet 2013

Etape 02 ** : Chagny (Saône-et-Loire) - Lyon : 148km


Mercredi 12 juin 2013




Pour cette deuxième étape, j'avais initialement prévu du 'lourd' : 175km.

La météo était plutôt bonne voire très bonne (couvert le matin, ensoleillé l'après-midi), avec un léger vent de 3/4 dos.

J'ai choisi une route faite essentiellement de voies cyclables : c'est beaucoup plus agréable ! D'autant plus quand ces routes sont exactement sur notre chemin et que cela ne nous allonge pas d'un kilomètre !
Il faut savoir que la Bourgogne est une région qui investit beaucoup dans les routes cyclables, et c'est peut-être la région de France où il y a le + voies dédiées au cyclotourisme.

La vélovoie que j'ai pris est en réalité la plus vieille vélovoie en site propre de France (à savoir : ne longeant ni route ni cours d'eau), et est un écrin paisible de 70km pour le plus grand bonheur des cyclistes et des rollers.

Une fois quitté Chagny, j'ai donc pris la direction du sud, pour aller dans le vignoble de Rully, puis Givry. De là, j'ai récupéré cette vélovoie. Les 45 premiers kilomètres, jusqu'à Cluny, sont en rase campagne, et plutôt plats ou en léger faux plat. Les paysages varient assez régulièrement, et ne sont pas monotones : tantôt on passe dans une forêt, tantôt au milieu des champs, parfois en longeant des routes, et souvent avec des superbes panoramas sur la vallée de la Saône ou des beaux édifices architecturaux, tel le château de Cormatin.
Givry

La vélovoie vers Givry

La vélovoie vers Saint-Gengoux-le-National (71)

La vélovoie vers Cormatin (71)

On passe aussi à Taizé, village devenu haut-lieu du catholicisme depuis quelques années.



Cluny, vers le 60e kilomètre, était la première vraie ville traversée depuis le départ. C'est une ville chargée d'histoire, assez touristique, avec un beau patrimoine historique, notamment sa cité médiévale. Il était donc plutôt normal que je m'y arrête pour déjeuner, d'autant plus qu'entre Cluny et Mâcon le relief s'annonçait bien + corsé...

Vue de Cluny (71)

Abbaye de Cluny (71)




Aller à Cluny était plutôt facile. En réalité, le premier relief à passer était juste après : les monts du Mâconnais.
La vélovoie continuait jusqu'à Mâcon, je l'ai donc suivi... et le moins que je puisse dire, c'est que de toutes les vélovoies en site propre faites en France, la plus difficile jamais faite est bien le passage entre Cluny et Mâcon !
Longeant le plus souvent la voie TGV, on quitte Cluny par un dénivelé d'au moins 150m, avant d'atteindre une attraction méconnue : le plus long tunnel cyclable de France !

Il s'agit du tunnel du Bois Clair, un tunnel de 1600m réservé aux piétons et cyclistes. Fort appréciable car frais. C'est donc une belle récompense après une sacrée côte, ma première vraie côte, qui serait classée 4e catégorie Tour de France.




A la sortie du tunnel, plein les yeux, avec l'imposant château de Berzé sur notre gauche.
Ensuite, c'est un beau faux plat descendant ponctué de courts raidillons pour atteindre Mâcon. Le tout sur une route cyclable dont il convient de rester prudent, car elle n'est parfois pas large, en manquant de visibilité dans les virages. La sonnette me fut plus d'une fois utile !




Il faisait à ce moment plutôt très chaud, et m'arrêter me désaltérer à Mâcon fut assez logique.

Les monts du Mâconnais, vers Charnay-les-Mâcon (71)

La cathédrale de Mâcon (71)

Mâcon depuis la Saône

Mâcon depuis l'autre rive (01)



Arrivé à Mâcon, belle préfecture de Saône-et-Loire, je franchis le pont pour arriver dans l'Ain, et prendre des routes plus tranquilles afin de rejoindre Villefranche-sur-Saône puis Lyon.
Je pensais trouver des routes plates de la vallée de la Saône... erreur ! C'était une route, par Saint-Didier-sur-Chalaronne, faite de belles petites côtes. Jamais bien longues certes, mais un brin usantes, après avoir dépassé le 100e kilomètre et qu'on est toujours un peu en période de rodage.
Une route départementale plutôt passante et sans grand intérêt touristique, jusqu'à Fareins (Ain).

Villefranche sur Saône (69)



Après un rapide tour de Villefranche-sur-Saône, qui ne m'aura pas marqué outre mesure, je décide de continuer vers Lyon. Deux possibilités s'offraient à moi : soit la route directe avec un très fort dénivelé, soit le val de Saône, me rallongeant de 10km.
Je décide de prendre le val de Saône en contournant les Monts d'Or par l'est. Seulement voilà, en pleine heure de pointe, sans aménagement cyclable, plutôt étroite, cette route est l'exemple même des routes stressantes pour les cyclistes et demandant une vigilance constante. Pour le matin ça l'aurait fait, mais en vélo comme en voiture, on a plus les mêmes réflexes après une journée de route...
Alors après 130km, un brin fatigué, pour ma propre sécurité, je décidai de m'arrêter à Quincieux, au 144e kilomètre, pour prendre le train jusqu'à la gare de Lyon Perrache.


Et finir par la montée de Fourvière.

Pour une distance totale de 148km, à une moyenne de 19,6km/h.


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